Accueil    //    Quelle cicatrice pour un lifting mammaire ?

Très souvent mal vécue psychologiquement par les patientes, la ptôse mammaire se caractérise par une poitrine anormalement basse, accompagnée d’hypertrophie ou au contraire d’hypotrophie selon les cas. Un lifting mammaire, éventuellement complété de la pose de prothèses, permet de repositionner l’aréole, le mamelon et la glande mammaire, afin de retrouver des seins harmonieux.

 

Le lifting mammaire pour traiter la ptôse mammaire

 

La ptôse mammaire apparaît la plupart du temps avec l’âge, à la suite de variations de poids importantes, ou encore après grossesse avec allaitement. Rarement structurelle, elle peut parfois avoir des origines congénitales. Cette pathologie a souvent sur les patientes concernées des retombées psychologiques importantes.

 

Elle se caractérise par un affaissement du sein et un relâchement cutané. Les seins sont positionnés trop bas et leur partie supérieure prend un aspect « vide ». Heureusement, une intervention de chirurgie esthétique appelée lifting des seins (ou mastopexie) permet de corriger la ptôse mammaire.

 

Si nécessaire, en cas d’hyper ou d’hypotrophie mammaire constatée, une réduction mammaire ou au contraire une augmentation peut venir compléter le lifting. Le but de l’opération est de repositionner l’aréole, le mamelon et la glande mammaire. De plus, la peau excédentaire est retirée par le praticien pendant l’intervention.

 

La position des cicatrices aura été préalablement discutée avec le chirurgien en consultation, afin de répondre au mieux aux besoins de la patiente. L’acte chirurgical dure en moyenne de 2h à 2h30, selon le degré de ptôse observé et la nécessité de procéder à une augmentation ou une réduction mammaire. Avant l’intervention, un bilan préopératoire classique est nécessaire.

 

Pour les femmes de plus de 35 ans ou présentant un risque de cancer du sein, ce bilan est complété par des analyses radiologiques (mammographie et échographie mammaire). L’opération se déroule sous anesthésie générale et la patiente peut normalement rentrer chez elle le lendemain.

 

Quelle cicatrice pour quel type de ptôse ?

 

Dans tous les cas, la rançon cicatricielle de l’intervention est inévitable. Rouges les premiers mois, les cicatrices s’atténuent cependant avec le temps. Il est important de ne pas les exposer au soleil et l’arrêt du tabac est une condition nécessaire à leur bonne évolution.

 

Plus que le praticien, c’est la patiente qui est responsable de l’aspect final des cicatrices. Les soins post-opératoires apportés sont d’une importance primordiale. En fonction du degré de ptôse observé, les cicatrices post-opératoires prennent des aspects différents.

 

Si la ptôse est très légère, une simple incision péri-aréolaire (autour de l’aréole) est souvent suffisante. C’est la cicatrice la moins visible possible. En cas de ptôse plus importante, le chirurgien doit alors pratiquer, en plus de l’incision péri-aréolaire, une incision verticale qui va de l’aréole au sillon sous-mammaire. Dans les cas de ptôse les plus extrêmes, une troisième incision est alors nécessaire, dans le sillon sous-mammaire. La cicatrice a alors une forme de T inversé.

 

Même s’il subsiste nécessairement des cicatrices, le lifting des seins donne la plupart du temps des résultats remarquables et une grande satisfaction aux patientes.