Accueil    //    Les conditions de prise en charge d’une augmentation mammaire

Selon les cas, l’augmentation des seins par mammoplastie peut se voir comme une chirurgie esthétique ou comme une chirurgie plastique de reconstruction, indépendamment de la technique choisie, par pose de prothèses ou par lipofilling. Cette distinction est importante, car elle détermine l’éventuelle base de remboursement sécurité sociale pour une augmentation mammaire. Si la CNAM refuse la prise en charge de l’augmentation mammaire, la mutuelle en fait de même.

Découvrez donc à quelle condition la prise en charge de l’augmentation mammaire est assurée par la CPAM.

 

Quels sont les cas de remboursement d’une augmentation  mammaire prise en charge par la CPAM ou la CMU ?

 

Le remboursement d’une augmentation mammaire par la sécurité sociale répond à des règles strictes, qui ne souffrent d’aucune dérogation.

 

Prise en charge d’une augmentation mammaire esthétique par la CNAM

De nombreuses femmes décident d’une augmentation mammaire par lipofilling ou par pose de prothèses, pour gagner en féminité et en sensualité. Il est ainsi possible de gagner plusieurs tours de bonnet, avec la poitrine de ses rêves et un décolleté plus généreux. Lorsque cette opération des seins s’effectue à titre purement esthétique, cette opération pour augmentation mammaire ne donne jamais lieu à remboursement.

 

Prise en charge d’une augmentation mammaire réparatrice par la CPAM

En cas de malformation de la poitrine responsable d’une dégradation avérée de l’apparence physique, une chirurgie plastique réparatrice peut s’envisager.

Il s’agit le plus souvent d’une agénésie mammaire, d’une hypoplasie mammaire majeure (taille de bonnet en dessous de A), d’une asymétrie des seins manifeste ou encore de seins tubéreux.

Cette chirurgie plastique s’accompagne généralement d’une augmentation mammaire, susceptible d’être alors remboursée.

 

Comment éviter un refus de prise en charge par la CPAM pour une augmentation mammaire ?

 

Pour éviter un refus de remboursement d’augmentation mammaire par la sécurité sociale, il est impératif de bien respecter les indications : aucune fraude n’est tolérée.

Un chirurgien esthétique et plastique spécialiste du sein est à même de définir, dès la première consultation, si les indications sont remplies.

Dans ce cas, il convient de préparer le dossier pour effectuer une demande d’accord préalable auprès de l’assurance maladie : un bilan esthétique, complété par des photos médicales, peut faciliter le rendez-vous.

Le médecin conseil effectue alors un contrôle, avant de donner son accord.

En cas d’entente préalable, cette dernière est nominative : la prise en charge de l’augmentation mammaire par la CPAM n’est valable que pour le chirurgien esthétique choisi par la patiente dans son dossier.

Changer de chirurgien plastique, c’est la certitude ne plus être remboursée par la sécu, à moins de recommencer la procédure.

 

Quel est le montant de prise en charge sur une augmentation mammaire avec Ameli ?

 

La base de remboursement sécurité sociale pour une augmentation mammaire comprend les frais de chirurgie et d’anesthésie, dans la limite d’un plafond légal réévalué régulièrement.

Le prix d’une augmentation mammaire prise en charge en 2022 et 2023 correspond à la nomenclature en cours de la sécurité sociale.

Par exemple, un lipofilling mammaire par autogreffe de tissu adipeux de moins de 200cm³ au niveau du sein (Code CNAM QEEB317) voit sa base de remboursement limitée à 128 euros pour le chirurgien.

Le remboursement de l’augmentation mammaire par la sécurité sociale ne couvre jamais les dépassements d’honoraires du médecin-anesthésiste ou du chirurgien, ni les frais annexes comme le soutien-gorge de contention. La mutuelle peut venir compléter le remboursement de la CPAM en fonction du contrat en cours.

C’est pourquoi le devis établi par le chirurgien esthétique lors du premier rendez-vous doit préciser au mieux ces différents tarifs, en fonction des conditions de prises en charge de l’augmentation mammaire par la sécurité sociale et du remboursement par la complémentaire santé.