Accueil    //    Quelle convalescence après une augmentation mammaire

Avant d’envisager une augmentation mammaire par prothèses ou par lipofilling, chaque patiente s’interroge. Ces interrogations sont légitimes et portent le plus souvent sur deux points : quel résultat et quelles suites pour une augmentation des seins ? L’avancée des techniques chirurgicales a permis de nombreuses améliorations, tant sur la douleur après augmentation mammaire, que sur le temps de récupération et la convalescence après la pose d’implants mammaires.

 

Quelles sont les suites opératoires d’une augmentation mammaire ?

 

Comme pour toute chirurgie, les suites post op d’une augmentation mammaire vont dépendre à la fois de la technique et de la patiente : plus l’inflammation est importante, plus les suites post-opératoires risquent d’être marquées (bleu après augmentation, douleur post-opératoire, reprise des activités).

 

Même si le chirurgien mammaire a pour objectif de supprimer au mieux la douleur post-chirurgicale, on estime que l’augmentation mammaire par lipofilling reste la technique la moins invasive, alors que la pose de prothèses sous le muscle (implants mammaires rétro-pectoraux) est une intervention plus lourde.

Les implants mammaires sous glandulaire (devant le muscle) ou dual plan (technique mixte) offrent des solutions intermédiaires.

 

La pose de prothèses mammaires demande le plus souvent une hospitalisation d’un jour, avec parfois pose de drains et d’un pansement.

 

Le chirurgien assure toujours un suivi sur plusieurs mois, pour contrôler la réussite de l’intervention :

  • le suivi immédiat porte sur la cicatrisation superficielle jusqu’au retrait des fils, généralement entre J7 et J14. Tout bleu après augmentation mammaire ou tout œdème est normal : les ecchymoses disparaissent en moyenne en moins de deux semaines ;
  • le suivi long porte sur la cicatrisation profonde, la bonne tenue des implants et l’absence de coque fibreuse et douloureuse autour de l’implant.

Une douleur sur une cicatrice d’augmentation mammaire est normale les premiers jours, et s’estompe avec le temps. Le remodelage complet de la cicatrice nécessite toutefois 6 à 12 mois, délai durant lequel il est impératif de bien la protéger du soleil.

 

Quels conseils suivre après une augmentation mammaire ?

 

Le gage d’une chirurgie d’augmentation mammaire réussie repose à la fois sur le chirurgien, avec un bon geste technique, mais aussi sur la patiente, qui doit suivre quelques recommandations pour obtenir un beau rendu naturel.

Les objectifs sont doubles : avoir une cicatrisation profonde de qualité, pour garantir une bonne tenue des prothèses ; et avoir une cicatrice cutanée la moins visible possible.

 

Pour favoriser la cicatrisation profonde, la patiente doit éviter tout effort les premiers temps : avant de reprendre une activité, elle doit obtenir l’accord du chirurgien, après vérification des tissus. Pour éviter tout décollement tissulaire, il est impératif de porter H24 un soutien-gorge de contention ou équivalent, durant au moins un mois.

L’objectif est d’éviter un décollement tissulaire qui favoriserait la formation d’œdèmes, et ralentirait le remodelage des tissus avec un manque de tonicité.

 

Pour favoriser la cicatrisation superficielle, la patiente ne doit créer aucune inflammation supplémentaire jusqu’au retrait des fils (soleil, sauna, bain chaud…).

La cicatrice, d’abord rouge, devient rose puis blanche, sur une période de 6 à 12 mois. Il convient alors de bien hydrater la peau et de la protéger des UV, pour éviter dessus toute pigmentation rebond qui serait forcément inesthétique.

 

Comment s’organise la convalescence et le retour aux activités quotidiennes après une pose de prothèses mammaires ?

 

La reprise des activités doit être progressive, en respectant les indications du chirurgien esthétique : chaque cas est particulier et doit être adapté à la patiente et à son évolution post-opératoire.

 

La patiente sort habituellement de clinique au bout de 24 à 48 heures.

Il faut prévoir un arrêt de travail et des tâches quotidiennes de 1 à 2 semaines : certains gestes, comme le port de charges lourdes, sont interdits.

Les activités physiques modérées peuvent être reprises en moyenne au bout de 4 semaines, alors qu’il est préférable de patienter 6 à 8 semaines pour un sport plus intense mobilisant les bras. Sur certaines activités, il faut parfois un tout petit temps d’adaptation, car le centre de gravité du corps est très légèrement modifié.

 

Peu à peu, la patiente voit ainsi sa silhouette remodelée gagner en sensualité et en féminité, pour un résultat durable et harmonieux, auquel elle aura aussi un peu contribué.