Le lipofilling mammaire consiste à restaurer le volume du sein par transfert de graisse. Si la patiente souhaite recourir à cette opération, voici tout ce qu’il faut savoir sur les cicatrices occasionnées par la correction de la ptôse mammaire.
Où se situe la cicatrice ?
Lors du lipofilling mammaire, des tissus graisseux sont prélevés depuis une zone et réinjectés dans une autre zone pour rectifier une ptôse. Cette technique chirurgicale a des suites post-opératoires plus légères que la pose d’implants mammaires et engendre des cicatrices peu visibles.
Une cicatrisation remarquable
À la suite de l’opération, les cicatrices s’estompent rapidement. Après 3 à 6 mois, les cicatrices ne sont plus rosées et deviennent blanches. Au bout d’un an, elles deviennent peu visibles, voire invisibles, car elles sont dissimulées dans les plis naturels de la peau.
Cette cicatrisation remarquable est due à la nature de l’opération. Vu qu’il n’y a pas d’insertion d’un implant mammaire pour l’augmentation de la taille de poitrine, le corps guérit plus vite et la cicatrisation est rapide. La qualité de la cicatrisation vient également des cellules graisseuses injectées, qui contiennent des cellules souches et améliorent la cicatrisation.
Les cicatrices sur la zone de prélèvement et sur la zone d’injection
Les cicatrices du lipomodelage mammaire se situent au niveau de la poitrine et de la zone de prélèvement du tissu graisseux. Le prélèvement peut s’effectuer grâce à la graisse du ventre, des cuisses, des genoux ou encore des hanches. Le praticien choisit le lieu de prélèvement en fonction de la qualité de la graisse.
Sur la zone de réinjection, les cicatrices vont dépendre du type de ptôse. Si la ptôse est légère, alors une simple incision péri-aréolaire est généralement suffisante. Si la ptôse est plus importante, une deuxième incision est effectuée, du sillon sous-mammaire jusqu’à l’aréole. En cas de très forte ptôse, une troisième incision peut être nécessaire.
La cicatrice demeure-t-elle après l’opération de lipofilling mammaire ?
Au bout de quelques mois, il est possible d’observer le résultat cicatriciel final. Si les cicatrices se voient, alors elles sont toutes petites, car les incisions pour passer les canules d’aspiration sont de quelques millimètres seulement.
Pour avoir des cicatrices avec un bel aspect sans irrégularités cutanées, la patiente a un grand rôle à jouer. Tout d’abord, arrêter de fumer est fortement conseillé. Cette consigne post-opératoire est d’ailleurs valable pour tous types de chirurgies. Les données scientifiques sont unanimes sur la nocivité de la consommation tabagique sur la cicatrisation. Il est important également que les cicatrices ne soient pas exposées au soleil.
La patiente ne doit pas porter de soutien-gorge classique durant trois à quatre semaines après l’opération. Elle doit porter un bandage de soutien au niveau du lieu de prélèvement, cela peut être un lipo-panty ou une ceinture ventrale gainante. Pour la poitrine, un soutien-gorge de contention doit être porté pendant un mois. Les deux soutiens compressifs vont apporter un traitement optimal aux cicatrices et améliorer l’aspect définitif.