Opération star de la chirurgie esthétique d’amincissement, la liposuccion ou lipoaspiration a été développée sous sa forme actuelle par un chirurgien français, Yves-Gérard Illouz. Sa toute première technique était en réalité une liposuccion douce, sans anesthésie générale. Cette technique, moins invasive que la liposuccion conventionnelle, présente aujourd’hui encore plusieurs avantages.
Quels sont les principes d’une liposuccion douce Paris ?
A la différence d’une liposuccion classique effectuée sous anesthésie générale avec un aspirateur chirurgical, la liposuccion douce privilégie des canules fines.
Le retrait de la graisse peut s’effectuer alors à la seringue ou avec un système d’aspiration plus lent, pour ne pas créer de dépression importante sur les tissus.
C’est intéressant dans des régions où la peau est fragile, avec un risque moindre de créer un effet « tôle ondulée » suite à une liposuccion trop agressive.
Cette lipoaspiration, moins invasive et donc mieux supportée, peut le plus souvent s’effectuer sous anesthésie locale et légère sédation.
En revanche, l’utilisation de canules fines rend la liposuccion douce plus longue à faire, à volume égal : c’est pourquoi le tarif d’une liposuccion douce n’est pas forcément sensiblement inférieur à celui d’une lipoaspiration classique.
C’est aussi la raison pour laquelle les volumes retirés sont en principe limités, en moyenne 500 grammes de graisse par séance, soit environ 800 cc.
Le déroulement d’une liposuccion douce
Une première visite doit permettre au chirurgien esthétique de vérifier que les indications d’une liposuccion douce sont bien remplies. Cet amincissement chirurgical porte en principe sur de petits volumes, bien localisés, avec une peau en bon état. Il s’agit le plus souvent de patients plutôt minces, présentant un excès graisseux localisé, réfractaire au régime alimentaire ou au sport.
Selon les objectifs des patients, il est ainsi possible d’envisager :
- une liposuccion douce ventre, en particulier autour du nombril ou des poignées d’amour ;
- une liposuccion douce bras, sous réserve que la peau conserve toute sa tonicité ;
- une liposuccion douce cuisse ou pour la face interne du genou ;
- une liposuccion visage sur un double-menton.
Si les excès graisseux sont importants, une liposuccion conventionnelle est à privilégier.
Le jour de l’intervention, le praticien effectue sous anesthésie locale des micro-incisions de quelques millimètres à peine, d’où l’absence de cicatrice.
Il aspire la graisse avec des canules très fines, d’où un geste très précis permettant si besoin de sculpter les reliefs.
Cette liposuccion douce peut s’accompagner d’un fractionnement par ultra-sons, pour remodeler par exemple les abdominaux masculins (liposculpture abdominale dite haute définition). La graisse aspirée peut aussi être greffée dans la foulée sur une autre région du corps, pour créer de nouveaux volumes par lipofilling.
Un bandage légèrement compressif vient en principe terminer l’intervention en ambulatoire, le patient sortant alors le jour même.
Quelles sont les suites opératoires d’une liposuccion douce ?
Les risques de cet amincissement sont minimes dans les mains d’un praticien esthétique qualifié, car les tissus cutanés et graisseux sont peu agressés.
La récupération est en général rapide et la douleur modérée.
Le port d’un pansement contentif est conseillé environ 2 à 4 semaines, selon la zone aspirée, pour éviter tout décollement tissulaire.
Il convient d’attendre la disparition des œdèmes dans les 5 à 10 jours pour apprécier les résultats, mais il faut compter au moins 2 à 3 mois pour avoir un rendu définitif, une fois la cicatrisation profonde achevée.
Le avant/après d’une liposuccion douce est alors aussi efficace qu’une lipoaspiration conventionnelle, si ce n’est qu’elle porte sur des volumes plus faibles et donc souvent moins étendus.