Avec l’âge ou à la suite d’une perte de poids, la peau de la face interne des bras a tendance à perdre de son élasticité et à devenir flasque.
Le lifting des bras est une solution mais il implique des cicatrices assez importantes. Il peut être tentant de les réduire en se limitant à une cicatrice cachée sous l’aisselle. Ce choix reste pourtant rare car il présente des inconvénients.
Lifting des bras : qu’est-ce que c’est ?
Le lifting des bras (ou brachioplastie) permet de retendre la peau des bras pour leur redonner un contour net et tonique. En effet, à cet endroit, la peau est assez fine et souffre du vieillissement ou des variations de poids.
Cette intervention comporte plusieurs étapes :
- Le chirurgien commence souvent par pratiquer une liposuccion, pour affiner le bras sur toute sa circonférence.
- Puis il pratique une incision le long du bras pour retirer la peau excédentaire qui cause l’aspect tombant.
- Il redrape ensuite la peau sur le bras pour qu’elle soit plus tendue et lisse et suture l’incision.
Comment sont les cicatrices après une brachioplastie ?
La longueur et la disposition des cicatrices varient en fonction de l’ampleur de l’intervention et de la technique employée par le chirurgien.
Cicatrice longitudinale le long de la face interne du bras
Cette cicatrice correspond à une incision réalisée le long de la face interne du bras, de l’aisselle jusqu’au coude, donc assez longue.
C’est la technique indiquée en cas de relâchement important, avec un excès cutané si prononcé qu’il provoque également une gêne fonctionnelle : difficulté pour s’habiller, pour réaliser certains gestes, macération entre le bras et le buste.
Cette cicatrice est malheureusement visible et impossible à dissimuler dans des plis naturels du bras et avec des vêtements à manches courtes. Cependant, bien placées le long de la face interne des bras, elles sont discrètes et peu visibles lorsque les bras sont le long du corps. Il faut attendre au moins 12 mois pour juger de l’aspect définitif des cicatrices mais même une fois la cicatrisation acquise, elles seront toujours visibles dès que le patient décolle les bras du corps.
Cicatrice horizontale dans l’aisselle (axillaire)
En cas d’excès de peau et de graisse plus modérés, l’incision, beaucoup moins large, peut être réalisée dans l’aisselle. La peau est alors redrapée en la tirant vers le haut, en direction de l’aisselle.
Technique mixte
Dans ce cas, le chirurgien réalise une incision axillaire accompagnée d’une légère incision verticale sur la face interne du bras de moins de 10 centimètres (comme une sorte de T).
Cette technique permet une intervention de plus grande ampleur tout en évitant une incision trop longue.
Une simple cicatrice sous l’aisselle : une bonne idée ?
La cicatrice sous l’aisselle est beaucoup moins visible que la cicatrice longitudinale puisqu’elle est cachée dans le creux axillaire.
Mais cette technique présente plusieurs inconvénients :
- Elle ne fonctionne que pour les accès cutanés et graisseux très modérés et situées au niveau de la racine du bras. Quand une grande quantité de peau doit être redrapée, le résultat ne sera pas à la hauteur des attentes.
- La zone sous l’aisselle présente plusieurs inconvénients : elle est peu aérée, avec un risque de macération de la cicatrice, et elle est très sollicitée lors des mouvements des bras au quotidien. La cicatrice, bien que courte, peut former des brides à la fois inesthétiques et gênantes sur le plan fonctionnel.
Compte tenu de ces inconvénients, la technique de brachioplastie avec cicatrice sous l’aisselle seule est rarement utilisée.